Atelier résilience
En lien avec les ateliers sur la résilience organisés à l’ONA jusqu’au mois de juin 2018 et animés par Jean-Luc Pening, coach professionnel, la bibliothèque est très heureuse de collaborer avec le service social de Bruxelles et de vous proposer sur cette page des ressources en lien avec ce sujet. Les livres sont disponibles en prêt, si vous souhaitez aller plus loin, ou à l’inverse, faire une premier pas vers ce sujet :
Boris Cyrulnik
Boris Cyrulnik est né le 26 juillet 1937 à Bordeaux. Il est neurologue, psychiatre, ethnologue et psychanalyste français, responsable d’un groupe de recherche en éthologie clinique à l’hôpital de Toulon-la-Seyne (1972-1991), Directeur d’enseignement depuis 1996 à la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulon, président du Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon (depuis 1998), et président du Prix Annie et Charles Corrin sur la mémoire de la Shoah (depuis 2005). Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de «résilience» (renaître de sa souffrance).
Existent en version adaptée à l’ONA quatre livres écrits par lui, dont deux spécifiquement sur le thème de la résilience :
Les vilains petits canards de Boris Cyrulnik en braille : ce livre aborde la résilience. Où les enfants traumatisés puisent-ils leurs ressources ? Comment transforment-ils leurs blessures en force ? L’auteur évoque les cas de Maria Callas, Barbara ou encore Georges Brassens.
Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik en braille et en Daisy : la résilience, capacité de réussir sa vie en dépit de l’adversité.
Grand corps malade
Juste avant ses 20 ans, Fabien Marsaud plonge dans une piscine pas assez remplie. Sa tête frappe le fond du bassin et il devient, du jour au lendemain, « tétraplégique incomplet » : ses bras et ses jambes sont paralysés mais il y a un peu d’espoir quand même. Dans son livre Patients (disponible en grands caractères à l’ONA), il raconte son histoire et les mois qu’il a passés dans son centre de rééducation.
Fabien Marsaud est aussi slameur-poète-compositeur-interprète avec comme nom de scène Grand corps malade. Ecoutez son titre Espoir adapté :
Lien vers youtube pour écouter son titre
Ne dites pas à ma mère que je suis handicapée, elle me croit trapéziste dans un cirque de Charlotte Vilmorin en grands caractères.
De la fin de ses études à son entrée dans la vie active, de ses coups de colère contre les installations permettant soit disant « l’accessibilité » aux espaces publics à ses coups de cœur, c’est la vie d’une personne en fauteuil roulant que l’auteur raconte avec un ton et une plume loin de la pleurnicherie dans laquelle certains, et les pouvoirs publics en premier lieu, sont tentés d’enfermer les personnes en situation de handicap.
Des haikus pour se ressourcer
« Faire des haïkus, il n’y a rien de plus simple… Lorsqu’il y a quelque chose qui vient de se passer, un petit moment de grâce… le noter (le retenir)… puis plus tard essayer simplement de nommer cet état qui vient de passer, voir quelle était l’émotion dans laquelle j’étais et en quoi c’est relié à la saison, au vent, à la pluie… Faire des haïkus, c’est observer, nommer, relier. » Christian Miquel
Ecoutez un extrait de l’émission « Se ressourcer avec le haïku » sur France Inter le 1e janvier 2017 par Noëlle Breham :
Lien de l’émision sur franceinter.fr
Les humains passe encore
mais pas même les épouvantails
ne sont droits
Kobayashi Issa
Mais aussi…
L’enfant qui ne pleurait pas de Torey Haydn en Daisy : comment une éducatrice spécialisée sauve une enfant de six ans particulièrement perturbée.
La rate au court-bouillon : vivre son handicap… mes pensées de Martine Guyon en Daisy : l’écriture comme exutoire à la dépression quand la déficience visuelle arrive dans la vie de Martine.
Les mots qu’on ne me dit pas de Véronique Poulain en grands caractères : l’auteure est l’enfant d’un couple sourd-muet. D’un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse.
Deux petits pas sur le sable mouillé d’Anne-Dauphine Julliand en MP3 : après une série d’examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d’une maladie génétique orpheline. Alors sa mère lui fait une promesse : « Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. »
Armé de résilience de François Troukens en Daisy : un ancien braqueur belge devenu cinéaste raconte son histoire.
Prochainement disponibles
Handicap, estime de soi, regard des autres de Maudy Piot en Daisy : que signifie pour une personne handicapée de s’estimer, d’être estimée ?
J’ai vu la mort en face : une vie après l’attentat de Walter Benjamin : un témoignage qui touche par son exemplarité et la capacité de résilience de son auteur.
Prendre soin de François Chevet : « J’avais 23 ans lorsque je fus engagé comme kinésithérapeute dans le centre de réadaptation de Coubert. J’ai mesuré l’infortune, prolongé les efforts, soutenu les regards, ouvert mon être pour tenter de donner un sens aux mots « prendre soin ».